Pour pallier au problème de coupure d’électricité qui se fait de plus en plus fréquent, le Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI) a reçu du groupe Arise deux groupes électrogènes de dernière génération.
La Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) est mise en cause, face aux nombreuses coupures d’électricité qui plongent les populations gabonaises dans le désarroi. Entre nuit blanche et appareils détruits, c’est le cauchemar pour les populations.
Les groupes électrogènes seront acheminés vers l’intérieur du pays, notamment à Tchibanga, Mouila et Makokou.
L’initiative est certes louable, mais sur le long terme ?
La SEEG, avait invité dans un communiqué les populations à ralentir leur consommation d’électricité, chose extrêmement difficile à faire en cette période de forte chaleur. De ce fait, ces groupes électrogènes seront-ils la solution miracle aux coupures intempestives ?
Le réseau électrique de la SEEG n’a jamais été aussi défectueux qu’il ne l’est actuellement, la vétusté des équipements n’y serait pas pour rien, le mal est donc profond, bien plus profond que l’acquisition de quatre groupes électrogènes.