Il y a quelques jours, la chanteuse gabonaise Anaïs Cardot a vécu la sortie du nouvel album du chanteur nigérian Asaké avec un léger goût amer. Après avoir coécrit et chanté sur des morceaux de l’album Lungu Boy, Anaïs Cardot n’a malheureusement pas été créditée sur les 2 projets. Une situation qui illustre ici le caractère déloyal des acteurs de l’industrie musicale. Un secteur d’activité ou les artistes en développement n’ont pas parfois la reconnaissance qu’ils méritent…
En effet, l’interprète de l’album à succès Pink Magnolia n’a malheureusement pas été créditée pour ses travaux sur deux des titres du nouvel album de la star nigerianne. Sur le titre My Heart, l’on peut écouter la voix sublime de la jeune soliste gabonaise. Sur son compte Twitter cette dernière a également rappelé avoir participé à l’écriture du morceau “Mood” qui cumule actuellement à plus de 334000 vues sur la plateforme YouTube.
Cette situation désagréable pour la chanteuse qui aurait mérité plus de reconnaissance remet en exergue l’une des faces sombres et impitoyables de l’industrie musicale. Certains artistes influents et leurs équipes peuvent ne pas créditer certains de leur collaborateur. En effet, pour ces derniers, créditer un artiste peu connu pourrait créer des soucis d’équité au niveau des apports en termes de visibilité.
Ainsi, à l’instar de la jeune chanteuse gabonaise, plusieurs artistes à travers le monde ne possèdent pas la récompense qu’ils devraient malgré leur participation à des projets importants.