La beauté est une notion subjective à laquelle ont été accolés au fil des années de nombreux éléments dont les artifices tels que les perruques, les ongles et le maquillage, ce qui en soit, n’est pas un mal.
En effet, la femme noire vivant en 2024 se trouve confrontée à des standards de beauté qu ii ne correspondent pas toujours à ce qu’elle est véritablement. Entre type de cheveux et carnation, la mode a rarement été de son côté.
Des pratiques liées à un passé douloureux ?
Dans l’histoire, les femmes noires ont toujours été marginalisées et mises de côté du fait de leur beauté différentes de celles des femmes occidentales.
Des procédés de standardisation se sont donc peu à peu mis en place et désormais la grande majorité des femmes noires se ressemblent en tous points.
« Si le corps doit être le reflet de l’âme, la beauté est censée être le témoin des qualités morales et intellectuelles des êtres «…» La beauté devient donc, à l’ère de la taxinomie raciale, un critère de hiérarchisation des peuples» peut-on lire dans « Corps noirs et médecins blancs » de Delphine Peiretti-Courtis
Un passé traumatique ou simple préférence ?
Nous sommes généralement très peu informés sur la complexité du cheveu afro, c’est une réalité à laquelle plusieurs font face. Il demande une attention constante et des soins spécifiques, de ce fait, pour certaines il est plus facile de se tourner vers les tissages et les perruques.
C’est le cas de étudiante, « ça me prend beaucoup de temps de prendre soin de mes cheveux naturels, je préfère mettre une perruque en sortant le plus souvent c’est beaucoup plus rapide » a-t-elle précisé.
Quoi qu’il en soit, quelles que soient les raisons de ces choix, le plus important n’est-il pas d’assumer ses positions et préférences ? Une chose est sûre, la mode et les tendances passent mais le style traverse les âges.