Lors du communiqué n°62 de ce 28 juin 2024, le CTRI a annoncé sa décision de lutter contre certains discours haineux. Selon l’allocution du porte-parole du CTRI, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, les propos visant à ostraciser certains gabonais sur la base de leur origine ethnique n’auront plus leur place sur la toile.
Il est regrettable de constater que depuis plusieurs semaines de nombreux individus et médias tiennent des propos discriminatoires à l’endroit de certains compatriotes. Ces écarts sont souvent réalisés en pointant du doigt les origines de plusieurs gabonais ou leur groupe ethnique. Dorénavant, les autorités de la Transition ont décidé de lutter contre des discours qualifiés d’anti-républicains.
« En effet, quelques esprits séditieux et des groupuscules tapis dans l’ombre répandent dans notre pays le venin mortel du régionalisme, de l’ethnocentrisme et de la xénophobie. Ces appels à la haine touchent autant les réseaux sociaux que certains organes de presse écrite, qui se permettent désormais de livrer à la vindicte populaire d’autres citoyens, du seul fait de leur appartenance ethnique », a indiqué le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI.
Ce dernier a également ajouté que ces comportements seront combattus autant par les autorités judiciaires que par les forces de l’ordre.
« Afin d’y mettre un frein salutaire, le chef de l’Etat instruit les services de police judiciaire à accroître la veille sur la presse et les réseaux sociaux et à saisir sans délai le parquet de la République », a ajouté le porte-parole du CTRI dans le communiqué.
Dans les semaines à venir, nous aurons plus d’informations sur ce dispositif et les risques encourus par les auteurs de ces discours visant à fragiliser l’harmonie des populations et l’ordre républicain.