Depuis quelques jours, il tombe des cordes à Libreville. De fortes pluies, susceptibles d’entraîner des inondations et des glissements de terrain. Une situation peu reluisante pour certains, vivant dans les zones dites à risque.
Tandis que certains profitent des pluies diluviennes pour avoir accès à l’eau, d’autres en revanche sont en panique. En effet, l’arrivée des grandes pluies inquiète les populations résidant dans les bassins versants urbains de Libreville. Ces derniers risquent de vivre un véritable cauchemar.
Occupation anarchique des zones urbaines basses
La question des eaux de ruissellement dans la capitale gabonaise, après une pluie diluvienne est une préoccupation majeure, d’autant plus que les récentes inondations ont touché les populations les plus vulnérables. Ces crues ont engendré la destruction des biens matériels et des pertes en vies humaines. La situation relance les débats concernant l’occupation de certaines zones dites “anarchiques”.
La responsabilité de l’État
Aucun suivi n’a réellement été réalisé par le gouvernement, alors que plusieurs gabonais sont en alerte dès qu’une goutte d’eau touche le sol. Une question taraude l’esprit de tous, celle notamment de la responsabilité de l’État face à ce problème. Jusqu’à ce que des mesures soient prises, les populations pieds et poings liés attendent une réaction vive de la part des pouvoirs publics.