Face à une inflation persistante qui pèse lourdement sur le budget des ménages gabonais, notamment à Port-Gentil, les autorités ont décidé de plafonner les prix de 135 produits, incluant désormais des matériaux de construction. Cette mesure ambitieuse permettra-t-elle d’améliorer concrètement le pouvoir d’achat ? Analyse des espoirs et des défis pour les familles.
Un élargissement bienvenu du panier de contrôle
L’annonce d’une nouvelle mercuriale élargie à 135 produits marque une volonté claire de mieux encadrer les dépenses courantes des ménages.
Alors que la précédente liste ne concernait que 15 articles, l’intégration de produits de première nécessité plus variés, et notamment de matériaux de construction, pourrait avoir un effet plus tangible.
Pour les familles, en particulier celles engagées dans des projets de construction ou de rénovation, la fixation des prix du ciment, des parpaings ou du bois pourrait représenter un véritable soulagement dans un contexte économique tendu.
L’espoir d’un allègement du budget quotidien
La flambée des prix de ces dernières années a fortement entamé le pouvoir d’achat des Gabonais. Le blocage des prix de 135 produits est donc perçu comme une tentative salutaire pour freiner cette érosion.
Si les prix fixés sont effectivement appliqués, les ménages pourraient bénéficier d’une stabilisation, voire d’une légère baisse, de leurs dépenses en alimentation et en matériaux de base.
La question cruciale demeure : cette mesure suffira-t-elle à compenser la hausse continue des prix des autres biens et services non inclus dans la mercuriale ?
Entre espoirs et vigilance : les attentes des populations
Si l’intention derrière cette nouvelle mercuriale est saluée, les populations attendent des résultats concrets.
L’appel à dénoncer les commerçants réfractaires illustre une volonté d’impliquer les citoyens pour garantir l’efficacité du dispositif.
Cependant, l’impact réel sur le pouvoir d’achat dépendra non seulement du respect des prix, mais aussi de la disponibilité des produits concernés et de l’évolution globale du coût de la vie.
Reste à voir si ce gel des prix constituera un levier durable pour améliorer les conditions de vie des familles gabonaises.
