Pour avoir abusé de ses nièces âgées de 7 et 9 ans, Edgard Ikadama Ndong se retrouve à la maison d’arrêt d’Oyem. Le quadragénaire, bien connu des services de la police judiciaire semble n’avoir pas tiré des leçons de sa dernière incarcération.
Les faits se sont déroulés le 10 avril 2024 au village Doumassi, où Edgard après sa sortie de prison est allé rejoindre sa sœur cadette qui vit avec son mari et ses deux filles. Cette dernière sur le point d’accoucher va se rendre à Oyem, accompagnée de son conjoint, laissant ses fillettes en compagnie de son frère.
Le prédateur sexuel y voit une occasion pour assouvir sa sale besogne. L’oncle incestieux va sommer ses nièces de se taire pendant qu’il les violait et ce toute la nuit à tour de rôle, à l’insu de leur grand-mère qui elle aussi était restée à la maison.
De retour de la ville, la mère des victimes remarque des comportements inaccoutumés chez ses enfants. Elle décide alors de discuter avec la plus jeune des sœurs qui va avouer les actes opérés par son oncle sur elle et son aînée. Prise de panique la maman conduit les enfants au Centre Hospitalier Régional d’Oyem (CHRO), où les examens effectués confirment qu’il y a bien eu agression sexuelle.
Edgard Ikadama va s’enfuir jusqu’à Libreville, où il sera rapidement interpellé grâce à une collaboration entre les agents de la Direction de Recherche d’Oyem et de leurs collègues de la capitale, qui l’ont ramené dans la province septentrionale. Il reconnaîtra les faits, avant d’être placé sous mandat de dépôt.
