Le jeudi 27 février 2025, le Ministre de l’Environnement et du Climat, Mays MOUISSI, et le Ministre des Eaux et Forêts, le Général de Brigade Maurice Ntossui Allogo, ont participé à une séance de travail organisée par la Banque Mondiale.

En effet, cet échange a comporté deux volets, à savoir :
- La présentation des résultats de l’étude sur la « Comptabilité du capital naturel dans les pays forestiers du Bassin du Congo » d’une part ;
- Puis sur les données présentées durant la session, d’autre part.

L’étude révèle que 90 % du territoire gabonais est couvert de forêts, avec un faible taux de déforestation (0,5 % entre 2000 et 2020). Les forêts sub-montagnardes sont en excellent état, tout comme les forêts de plaine et les mangroves, qui demeurent bien conservées. Les forêts du Gabon séquestrent près de 2 milliards de tonnes de carbone par an, jouant un rôle clé dans la régulation du climat mondial. Leur valeur économique a presque doublé, atteignant 1 572 milliards de dollars en 2020. Elles contribuaient de manière croissante au PIB, représentant 2,9 % en 2020 et 3,7 % en 2021.
À l’entame de la phase de discussion, les membres du gouvernement de la Transition ont souligné la nécessité de diversifier l’économie et de trouver un équilibre entre conservation et développement durable. Dans cette optique, le Ministre de l’Environnement a plaidé pour une mobilisation internationale des mécanismes de compensation financière, tandis que son homologue des Eaux et Forêts a mis en avant l’absence de mécanismes adéquats pour intégrer la séquestration du carbone dans la comptabilité verte.

Enfin, la rencontre a mis en avant la nécessité d’institutionnaliser les comptes écosystémiques et d’élargir leur portée aux systèmes fluviaux, côtiers et marins. La Banque Mondiale quant à elle a réaffirmé son soutien au Gabon dans cette dynamique de conservation et de diversification économique.
source : communication gouvernementale