D’après des données récentes publiées par le WWF (World Wild Fund for nature) 40 % des forêts en Afrique sont protégées grâce aux efforts des ONG environnementales. Ces initiatives participent activement à la reforestation, essentielle pour lutter contre les changements climatiques.
40% du territoire forestier africain est protégé par le concours des efforts fournis par les ONG environnementales. Ces instances indiquent aux gouvernements les enjeux de la protection de ces espaces. En effet, en plus de la lutte contre le réchauffement de la planète, la protection des forêts est aussi l’unique moyen pour protéger la biodiversité, ainsi que les peuples qui subsistent dans ces milieux.
Bien que l’on puisse notifier les efforts réalisés ces 20 dernières années, il n’en demeure pas moins que la préservation des forêts puisse être freinée par l’appétit économique de certaines firmes multinationales. Entre préserver la biodiversité et créer la richesse par le biais des industries extractives, le choix n’est pas toujours aisé pour les gouvernements.
Véritable cercle vicieux, les États du continent essayent de s’arrimer aux enjeux environnementaux bien qu’étant en marge de la globalisation des échanges des produits à haute valeur ajoutée. Ainsi, si l’on peut notifier les efforts consentis au Gabon, en Namibie et en Afrique du Sud, le son de cloche n’est pas le même dans plusieurs pays à l’ouest du continent où la désertification et la sécheresse avancent à grands pas.
Enfin, les données récentes publiées par le WWF indiquent également que 60% du territoire forestier africain est menacé d’extinction, et que les États de cette partie du globe vont devoir renforcer leurs engagements pour la préservation de la biodiversité.
Nous y reviendrons.