Du 24 au 29 juin se tient la première édition du festival international de cinéma et liberté de Libreville. À cet effet, des professionnels du Mali, du Burkina Faso, de France et du Maroc ont effectué le déplacement pour prendre part à l’événement.
Pauline Mvele Nambane (présidente du festival), accompagnée de l’association Gabon Ciné et Clybe Bassibri Production sont les éléments au cœur de l’organisation de ce projet, qui réunit les amoureux du 7e art. Par ailleurs, la marraine de l’événement, Laurence Ndong, Ministre de la Communication et des Médias a rehaussé l’événement par sa présence.
Ainsi, pas moins de 6 mille participants sont attendus cette semaine du côté de la baie des rois. Cette première édition sera le théâtre de projection de 13 œuvres africaines. Parmi elles, 6 qui ont été réalisées par des gabonais.
En effet, pour la cinéaste Pauline Mvele Nambane ‹‹ chaque film projeté porte en lui une part de vérité, une part de réalité qui nous pousse à réfléchir ››. Elle est ainsi revenue sur la dimension qu’il y a au-delà d’une mise en scène.
À quoi s’attendre lors de ce festival ?
Les participants pourront prendre part à des sessions de formations dispensées par les acteurs du domaine venus de plusieurs horizons.
L’on peut compter la présence de Rasmané Ouédraogo (Ladji), réalisateur, acteur et producteur venu du Burkina Faso. Le cinéaste a dispensé une formation sur le jeu d’acteur. ‹‹ Il a été question de la capacité du comédien à incarner un rôle en tenant compte de sa relation avec le réalisateur ›› a-t-il précisé.
Une initiative dans un contexte particulier
Au Gabon, les œuvres et les actions artistiques sont très peu mises en avant et souffrent d’un manque de reconnaissance accrue. De ce fait, le cinéma ne faisant pas exception, les productions sont ainsi peu nombreuses. La raison à cela, un manque de subventions et de dynamisme économique autour de ce secteur d’activité.
Enfin, ce festival peut grandement contribuer à faire revivre la flamme du cinéma gabonais, de même qu’à l’époque de son âge d’or, avec des œuvres telles que: « Les tam-tams se sont tus », « La Cage » ou encore « Obali ».