La baie des rois accueille depuis le 21 juin la première édition du Festival international »cinéma et liberté de Libreville ». Dans un cadre convivial et chaleureux, les spectateurs ont l’opportunité de suivre des films gabonais et africains chaque soir.
Les librevillois assistent depuis quelques jours à une projection cinématographique de films africains. Des séances qui ont pour but d’intégrer la promotion de la liberté d’expression, la sensibilisation et l’engagement des populations à travers des projections de films.
‹‹ Ce sont des films très intéressants qui racontent ce que nous vivons au quotidien. Ils racontent le vécu de certaines personnes et les challenges auxquels ils sont confrontés. Par exemple, celui d’aujourd’hui nous a éclairé sur les questions de liberté d’expression de la presse en Afrique avec le documentaire sur le journaliste assassiné Norbert Zongo ››, a expliqué Charles Xavier, spectateur.
La promotion d’une activité culturelle en déclin
Par ailleurs, cet événement intervient dans un contexte particulier. En effet, le 7e art gabonais rencontre des difficultés financières et techniques depuis plusieurs années dans le déploiement et la promotion des œuvres. Ce festival aura donc pour ambition de rehausser le cinéma gabonais et d’en faire la promotion.
‹‹ C’est une activité majeure quand on voit ce festival prendre de l’essor au Gabon. Quand on observe la place que le pays occupe dans le concert des nations et qu’il n’ y a pas d’activité majeure, on ne peut que le regretter. Les initiateurs de ce festival sont donc à saluer ››, a précisé Rasmané Ouédraogo, réalisateur, acteur et producteur venu du Burkina Faso.
Rappelons que pas moins de 6000 participants sont attendus cette semaine du côté de la baie des rois. Cette première édition sera le théâtre de projection de 13 œuvres africaines. Parmi elles, 6 ont été réalisées par des cinéastes gabonais.