C’est une première depuis 1997.
Emmanuel Macron le président français a décidé de la dissolution de l’assemblée nationale. Annoncée le dimanche 9 juin, cette décision fait suite à la large victoire du Rassemblement national aux élections européennes.
Le Rassemblement national de Marine Le Pen amené par Jordan Bardella est crédité de 31% quasiment le double du score réalisé par Renaissance le parti au pouvoir.
Conséquence de ce raz-de-marée électoral la dissolution de la chambre basse du parlement français par Emmanuel Macron.
«Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juillet pour le premier tour et le 7 juillet pour le second», a déclaré le président français.
« Choisir d’écrire l’histoire plutôt que de la subir. C’est maintenant. Vive la République, vive la France. » , a-t-il ajouté.
Du côté de l’extrême droite, il s’agit d’un véritable coup de poker. Pour ces derniers il est question de rendre la France aux français. Ces derniers entendent stopper le flux d’immigration clandestine. Une volonté qui fait naître de grandes peurs auprès de leurs adversaires politiques. La gauche et centre trouvent que l’extrême droite est un véritable danger pour la démocratie et l’ordre républicain.
Enfin, la dissolution de l’assemblée nationale est la première du genre au 21e siècle. Sous la cinquième République, cette prérogative du Président de la République a été employé cinq fois par différents chefs de l‘État. Charles de Gaulle et François Mitterrand en avaient chacun prononcé deux, à chaque fois suivies par une victoire électorale de la majorité présidentielle.
Mikail BA