Depuis plus d’un an, les populations gabonaises vivent au rythme des délestages engendrant des coupures interminables. Malgré l’apport du Chef de l’État en termes d’équipements de qualité en 2024, les agents de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) sont dans l’incapacité d’assurer en permanence, la distribution en électricité au sein de la capitale Libreville.
Deux, trois, quatre coupures d’électricité par jour, tel est le quotidien des habitants de la capitale gabonaise. « Les coupures sont répétitives et durent pendant de longues heures » explique David, habitant du 6ème arrondissement.
Une situation qui dérange les consommateurs et les contraint à supporter la chaleur, qui parfois affecte la santé de ces derniers en plus des dommages sur leurs appareils. « Les coupures gaspillent les appareils, la nourriture et même les apprenants sont perturbés par tout ça. En plus de nous causer des boutons de chaleur et bouffées de chaleur » ajoute David.
Les opérateurs économiques quant à eux ne sont pas en reste, car ils subissent de grosses pertes par rapport aux délestages. « Les activités ne passent pas bien, on rentabilise plus assez. Il faut payer le local et les employés, on fait comment s’il y a des coupures tous les jours ? Certains mois sont plus difficiles que d’autres parce que les appareils aussi prennent un coup, mais il n’y a pas assez d’entrées pour les arranger », se plaint Guillaume, gérant d’un cyber café.
Entre-temps, les agents de la SEEG justifient ces coupures intempestives, tantôt par le manque de pluies, des problèmes au niveau des centrales électriques, des travaux de maintenance d’urgence, et bien d’autres raisons. Cependant, les appareils achetés par le Président de la République, à quoi servent-ils? Sont-ils utilisés de façon optimale? Voilà autant de questions qui nécessitent des réponses car les gabonais eux commencent à s’impatienter et menacent de manifester leur mécontentement devant les locaux de l’entité.