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Société : Bung Pinze, le conseiller culturel qui fait honte à l’institution

Depuis plusieurs mois, le conseiller culturel Juste Parfait Moubamba surnommé “Bung Pinze”, est au cœur de plusieurs polémiques. Chargé d’élever le débat culturel, il semble préférer les attaques personnelles. Conseiller technique au ministère de la Culture Bung Pinze, multiplie les dérapages publics et inquiète par son comportement jugé indigne de ses fonctions.

Un rôle de médiateur… bafoué

Nommé pour jouer le rôle de pont entre le ministère de la Culture et les acteurs du secteur, Bung Pinze s’illustre davantage par des propos incendiaires sur les réseaux sociaux que par un réel travail de terrain. Au lieu de promouvoir le dialogue et l’élévation artistique, il polarise, divise et attaque.

Attaques virulentes et sorties incontrôlées

Déjà critiqué pour son comportement durant la dernière campagne présidentielle — où il s’était improvisé « père fouettard » des opposants — Bung Pinze a récemment franchi une nouvelle limite. Il s’en est pris violemment à Rentch Onanga, producteur culturel reconnu, qu’il a accusé sans preuves de mauvaise gestion de fonds culturels. À cela s’ajoute une charge personnelle contre la chanteuse Nicole Amogho, relatée dans une vidéo devenue virale.

Une image ternie pour le ministère

Ces prises de position brutales et peu mesurées traduisent un profond mépris pour le débat culturel. Elles nuisent surtout à la crédibilité du ministère de la Culture, censé incarner le respect, la structuration et la valorisation du patrimoine artistique gabonais.

Des appels à sa destitution

De nombreux artistes montent aujourd’hui au créneau pour dénoncer cette dérive. Selon eux, les propos de Bung Pinze discréditent les institutions et mettent à mal l’image d’un ministère qui peine déjà à regagner la confiance des créateurs.

Un signal attendu du gouvernement

Le maintien de Bung Pinze à son poste pose désormais question. Comment peut-on tolérer que celui censé défendre la culture s’en serve comme d’une arme personnelle ? Il est urgent que les autorités prennent la mesure du danger que représente un tel comportement, et agissent en conséquence.

La culture gabonaise mérite mieux. Elle mérite des voix qui unissent, non qui divisent.

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