Nous sommes désormais à deux éditions successives du salon de l’autisme, dont la première s’est tenue au Cameroun sous le thème « Autisme : repérage, diagnostic et prise en charge ». La dernière en date quant à elle, s’est déroulée au Gabon via la thématique, » TSA : Accompagnement pragmatique et efficient en Afrique ». Cet événement représente une avancée significative dans le domaine en Afrique, où cette maladie est assez méconnue de plusieurs populations.
L’autisme est un trouble, dont les symptômes sont peu connus en Afrique et souvent assimilés à des mauvais sorts ou à de la sorcellerie. Cette situation place très souvent les enfants atteints d’autisme dans une grande précarité.
Une paupérisation de laquelle ils ne sortiront que si leur entourage est au courant de ce qu’ils vivent au quotidien. Par conséquent, le salon de l’autisme en Afrique représente ce tremplin, qui permet au plus grand nombre non seulement d’être mieux informé sur la maladie, mais également de partager leurs expériences avec les parents dans la même situation et d’exposer leurs craintes et interrogations aux professionnels venus du monde entier.
Lors des différentes conférences et ateliers qui se sont tenus entre la fondation Jeanne Ebori et le Radisson Blu, les intervenants ont mis en avant le fait que l’évolution positive d’une personne TSA, dépendait également de son environnement direct et des stimulations que celui-ci lui procure.
“Une étude publiée en 2012 évalue la prévalence globale des TSA à une médiane de 62 pour 10 000 personnes”. Personne n’est véritablement à l’abri d’être touché directement où indirectement par ce trouble.
Il est donc attendu plus d’événements comme celui-ci, pour donner un souffle nouveau et d’autres perspectives aux personnes atteintes d’autisme à l’avenir, sur le continent noir.