Suite au traitement de l’affaire Hervé Patrick Opiangah (HPO) dans chacune de leurs lignes respectives, GMT, Dépêche 241, Kongossa News et Pyramide Média se sont retrouvés devant la Haute autorité de la communication (HAC). Une plénière au cours de laquelle lesdits médias se sont vus rappeler les règles d’éthique et de déontologie du journalisme.
« Si la liberté de la presse est garantie en République Gabonaise, celle-ci n’en est pas moins encadrée par le code de la communication qui tout en protégeant la liberté de la presse, en fixe également les limites« .
Ce sont les mots de Jean Claude Franck Mendome, conseiller membre et porte-parole de la Haute autorité de la communication (HAC).
Cette déclaration est un rappel à l’ordre pour GMT, Dépêche 241, Kongossa News et Pyramide Média.
Selon la HAC, ces organes de presses ont, dans leur récent traitement de l’information, manqué de professionnalisme et « n’ont pas respecté l’éthique et la déontologie journalistique« .
Sur « l’affaire Opiangah », les médias indexés ont « reconnu avoir traité l’information avec empressement et légèreté« . Ces derniers se seraient engagés à « éviter pareille dérive professionnelle » à l’avenir.
Un mea-culpa visiblement pas suffisant car « La HAC se réserve le droit de prononcer toute sanction appropriée à leur encontre ».
Selon la Loi N° 014/2023 du 03/07/2023 portant réorganisation de la Haute Autorité de la Communication, les médias incriminés risquent la suspension voire l’interdiction de parution.