La danse est un art visuel, l’habileté d’effectuer des mouvements visant à transmettre des émotions et de conter des histoires. Le 29 avril marque la célébration de cet art qui fait voyager les esprits.
Expression universelle du beau et du mouvement, la danse est célébrée tous les 29 avril de chaque année afin de commémorer l’anniversaire de Jean-Georges Noverre créateur du ballet moderne. Cette journée mondiale a été instaurée par le comité de danse international associé à l’UNESCO.
Le but de cette journée est de mettre en avant le fait que le 5ème art dépasse les frontières et brise les stéréotypes de la culture et de l’inconnu.
Pour nous, cette journée est l’occasion de nous intéresser au statut du danseur au Gabon. Longtemps exercée comme une passion de façon informelle, la danse revêt une toute autre importance pour ceux qui en font.
Les cavaliers et cavalières du terroir se sont organisés autour de nombreuses fédérations de danse, en fonction des styles. Ainsi, il existe la fédération de danse traditionnelle, la fédération de danse de création et la fédération de danse Urbaine qui est celle qui compte le plus grand nombre d’adeptes.
Ces fédérations servent à créer des liens entre les danseurs et les autorités, mais surtout visent à professionnaliser ce secteur d’activité. Néanmoins, cela reste une tâche bien plus compliquée qu’il n’y paraît. En effet, le flou autour de la reconnaissance du danseur en tant qu’artiste au Gabon s’épaissit d’année en année.
Vivre entièrement du travail de danseur reste une quasiment une utopie à laquelle les danseurs rêvent de s’extirper pour parvenir à stabiliser leur statut.