Les populations gabonaises, notamment celles de Libreville en particulier, sont confrontées depuis de nombreuses années à des récurrentes pénuries d’eau. Une situation qui suscite davantage de l’exaspération auprès de ces dernières. Pour bon nombre d’habitants, la Société d’Eau et d’Energie du Gabon (SEEG) aurait déjà atteint ses limites.
«L’eau, l’eau est là», une phrase que les habitants des quartiers tels que Avéa et Chantier moderne du second et sixième arrondissement de la commune de Libreville ne peuvent toujours pas prononcer.
À l’ère de la 5G et de la biométrie, la question de l’eau courante reste au centre des débats dans plusieurs foyers du pays.
Au “Désert”, non pas le Sahara, mais un quartier de la banlieue de Libreville, les habitants se munissent de bouteilles, de bidons et de récipients de tous genres, pour se procurer le nectar divin.
Liquide, mais lequel ?
Une eau qui coule par saison, aujourd’hui il peut y en avoir et demain non, et si tous les jours elle arrive, c’est généralement entre 24h et 5h du matin, au grand désarroi des consommateurs. À ce jour, seule SEEG demeure muette sur cette distribution particulière d’eau, une seule question reste alors sur toutes les lèvres, jusqu’à quand devrait-on subir ce calvaire?
Un commentaire
Bel article