“Un jeune un taxi”, c’est le nom du projet annoncé par les autorités de la Transition dans le but d’insérer le plus grand nombre de jeunes gabonais dans le secteur du transport public.
Si l’annonce de la nouvelle a réjoui le plus grand nombre, les critères d’attribution en ont refroidi plus d’un, notamment celle du prix de la caution.
En effet, pour entrer en possession d’un taxi dans le cadre de ce projet, il faudra débourser en guise de caution 1,1 million de fcfa, puis procéder au remboursement du véhicule estimé à 9 millions de fcfa, auprès de la banque de l’entreprenariat, à hauteur de 20 ou de 25 mille fcfa par jour.
Les réactions ne se sont pas faites attendre. Plusieurs citoyens sont montés au créneau dénonçant les conditions de vie précaires des jeunes gabonais, pour qui réunir la somme de 1,1 millions fcfa apparaît comme une équation des plus complexes.
En somme, bien qu’étant une dépense importante en fonction du niveau de vie de chacun, ce projet constitue un investissement sur le long terme, car après le nombre de versements effectués, le conducteur devient propriétaire du véhicule. Un objectif qui devrait stimuler chacun des candidats.