Le nouveau code électoral a été adopté le 19 juin par l’Assemblée nationale. Ce nouveau code accorde les attributions du CGE (Centre Gabonais des Élections) dont la dissolution a été recommandée par le dialogue national inclusif tenu dans le pays du 2 au 30 avril dernier, au ministère de l’Intérieur.
Présenté le 14 mai en conseil des ministres, le projet de loi modifiant et supprimant certaines dispositions de la loi n°07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, vient d’être adopté par l’Assemblée nationale. Il confère ainsi les attributions du CGE au ministère de l’Intérieur.
Un nouveau code boudé par certains députés
Une dizaine de députés estiment que le ministre de l’Intérieur n’a pas respecté les délais de transmission des lois, conformément au règlement prévu par l’institution, et ils ont sollicité un vote à bulletin secret qui n’a pas été validé par le bureau de l’hémicycle.
Notons que selon le calendrier de la Transition décliné par le CTRI et soumis à la communauté nationale et internationale, l’examen d’un nouveau code électoral devrait en principe intervenir en janvier 2025, à l’issue de l’adoption de la nouvelle Constitution par référendum en décembre de l’année en cours, chose qui n’a pas été faite.