Depuis son accession à la tête de ce département ministériel en 2022, la ministre de l’Education Nationale Camélia Ntoutoume Leclercq subit de vives critiques sur la toile. Il semblerait qu’une véritable cabale médiatique soit effectuée à son endroit. Néanmoins, au regard des difficultés enregistrées par ses prédécesseurs, dont Patrick Mouguiama-Daouda, l’actuelle cheffe de file de l’Education Nationale semble avoir un bilan encourageant. Les critiques voraces à son endroit sont-elles justifiées ?
En effet, le Ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle chargé de la formation civique est auréolé d’un bilan plutôt encourageant jusque-là. Des résultats qui ont certainement influencé sa reconduction à ce poste lors de l’annonce de nouvelle équipe gouvernementale formulée par le premier ministre Raymond Ndong Sima en septembre 2023. Durant son mandat, l’on peut mettre en exergue plusieurs points positifs dont:
- Un dialogue social permanent et sans tabous avec l’ensemble avec des leaders syndicaux de l’éducation nationale ;
- Une diminution du taux de grève des acteurs de ce département ministériel;
- L’ouverture de plusieurs établissements scolaires répondant aux standards internationaux via le programme PISE
- La baisse du taux de violence scolaire (passé de 67 à 21%)
- Le respect du calendrier académique
- Un taux de réussite aux examens dépassant les 75% (CEP, BEPC et BAC)
Et l’encouragement de l’excellence des meilleurs apprenants sur l’ensemble du territoire.
Bien qu’il faille notifier que plusieurs axes d’amélioration du système éducatif gabonais soient à réaliser, néanmoins il est important de souligner que ce département ministériel possède un regain de stabilité. Contrairement à certains de ses prédécesseurs Mme Camélia Ntoutoume Leclercq semble constituer jusqu’alors un véritable apaisement.
Serait-elle ostracisée pour ses affiliations avec l’ancien régime ? Serait-elle victime d’une vendetta de “jaloux? Telles sont les questions qu’il convient de se poser, au regard de l’acharnement médiatique dirigé à son endroit. Quoiqu’il en soit son impact positif au sein du milieu éducatif gabonais est certain et devrait davantage être encouragé à l’avenir.