Les écoles africaines sont de plus en plus fréquentées par des étudiants venus d’autres continents. Une situation qui contraint les universités à améliorer leurs offres de formation avec pour ambition d’intégrer le leadership de l’enseignement mondial.
Alors qu’en 2014, l’Afrique ne comptait que cinq universités dans le top 1000 global, elle a multiplié ce chiffre par quatre cette année. C’est ce que révèle le classement Academic Ranking of World Universities (ARWU) plus connu sous la dénomination de Classement de Shanghai.
Le rapport publié le 15 août dernier révèle que le berceau de la civilisation compte 20 établissements d’enseignement supérieur parmi de références internationales. L’Afrique du Sud aligne pas moins de huit universités dans ce classement avec entre autres les Université de Cape Town et de Witwatersrand, les deux premières sur le continent. La nation arc-en-ciel est suivie de, l’Egypte avec sept établissements, notamment l’Université du Caire. Viennent ensuite l’Ethiopie, le Ghana, le Maroc la Tunisie, et le Nigeria, avec un représentant chacun.
Cette progression témoigne certes de l’amélioration de la qualité de l’enseignement dispensée dans les grandes écoles continentales mais elle est tout de même lente comparée à d’autres régions du monde. Sur la même période, la Chine est passée de 44 établissements à 225 et la Corée du Sud est passée de 10 à 29.
Enfin, le classement de Shanghai, l’un des trois principaux au monde, a été lancé en 2003. Son organigramme se base sur six indicateurs académiques et de recherches clés que sont le nombre de prix Nobel, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline, le nombre d’articles publiés, indexés ou cités et les performances académiques par étudiant.