Les membres du parlement ont adopté le mardi 14 janvier, le projet de loi organique portant révision du Code électoral, en République Gabonaise. Cette adoption constitue une avancée majeure dans la politique des autorités de la Transition.
Après quatre jours d’examen, le nouveau code électoral a été approuvé par l’Assemblée nationale. Dirigés par une Commission ad hoc, ces derniers, rassemblés dans la commission des Lois, des Affaires administratives et des Droits de l’Homme, ont procédé à un examen minutieux en s’appuyant sur les propositions d’une pléiade de compatriotes.
Cette session s’est tenue en présence du ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoué, et du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault qui a d’ailleurs présenté quelques observations notamment, sur la nouvelle Autorité de contrôle et de supervision des élections (ACSE).
« Je suggère de réduire le délai de mise en place de l’ACSE, de trois à un mois, afin d’assurer une réactivité accrue dans l’organisation des élections », a-t-il déclaré proposant également la réduction du délai de traitement des contentieux relatifs aux candidatures, de sept jours à 72 heures, et de renforcer les sanctions concernant l’éligibilité, en permettant à la juridiction financière d’exercer ses prérogatives en toute indépendance.
Notons qu’après son adoption à l’Assemblée Nationale, ce projet de loi organique a été transmis au Sénat de la Transition, dans le cadre de la navette. La révision concomitante dudit projet avec celle de la liste électorale présage un retour à l’ordre constitutionnel.