Répérabilité, disponibilité et recommandation. Ces trois notions réunies forment la découvrabilité. Du 13 au 15 novembre 2024, une trentaine de journalistes francophones issus de 16 pays africains ont pris part à des ateliers de formation sur ce concept.
Organisée par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), cette classe a également permis aux réseaux de journalistes francophones d’Afrique de l’ouest et du centre, d’élaborer un mémorandum pour garantir une meilleure exposition de leurs cultures.
« La charte de Lomé« , c’est ainsi que la trentaine de journalistes qui ont pris part à la formation ont nommé cette liste de recommandations à l’endroit de l’OIF.
L’autorité francophone internationale devra ainsi renforcer les compétences des journalistes culturels, leur octroyer des bourses de mobilité et organiser des campagnes de sensibilisation sur la découvrabilité des œuvres culturelles francophones.
« Au delà de la formation, il s’agit de créer des connexions entre les réseaux de journalistes afin d’élargir le champ de répétabilité, de disponibilité et de trouvabilité d’une œuvre« , explique Mikail Ba Mavoungou, l’un des journalistes formé, venu du Gabon.
Dans cette optique, les participants ont visité le musée Agnassan, Paul Ahyi du du célèbre artiste(sculpteur, peintre, poète) togolais et la galerie Taillé Taillé du sculpteur sur bois Dodji Agbétoglo.
A l’issue de la formation, des attestation de participation ont été remis aux journalistes par l’OIF via sa Représentation pour l’Afrique de l’Ouest, et sa Direction de la langue française dans la diversité des cultures francophones ainsi que le ministère togolais de la culture et de la communication.