Les plateformes qui servaient autrefois de lieu de distraction et de rencontre entre amis, sont devenues aujourd’hui la scène où propos injurieux, xénophobes et racistes s’établissent à tout égard. Le gouvernement soucieux de remédier à ce problème, avant que la situation ne dégénère, a décidé de prendre des mesures contre les auteurs de ces actes indélicats.
Les réseaux sociaux sont devenus une scène de ménage pour certains et un tribunal pour d’autres. Plusieurs abonnés les utilisent à leur guise et bien souvent à des fins malsaines, créant parfois un « bad buzz » à l’endroit de tiers. Les personnalités publiques ne sont pas épargnées, car elles aussi s’adonnent à ce jeu sournois, exposant quelques fois leurs semblables.
Afin de lutter contre le racisme et la xénophobie, le gouvernement gabonais a tenu à mettre en place de mesures restrictives contre les créateurs de contenu visant à troubler des bonnes mœurs sociales. En effet, tous ceux qui tiendront sur la toile des propos pouvant heurter la sensibilité de l’opinion publique risquent une peine privative de liberté allant de 5 à 10 ans d’emprisonnement et une amende de 5 à 10 millions de FCFA.
De plus, dans son article 70 visant à lutter contre la cybercriminalité en République gabonaise « Quiconque crée, télécharge, diffuse ou met à disposition sous quelque forme que ce soit, par voie électronique des contenus racistes ou xénophobes, est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 5 à 10 ans d’emprisonnement et d’une amende de 5 à 10 millions de francs au plus ou l’une de ces deux peines ».
Cette résolution cadre parfaitement avec la vision du chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema, qui prône un Gabon fort et des gabonais unis. La balle se trouve dorénavant dans le camp des services désignés pour établir la veille des réseaux sociaux afin de traquer les individus qui tenteront de transgresser la loi.